Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mina et lili s'occupent....
Mina et lili s'occupent....
Archives
4 août 2012

Côté culture.....

 

Un peu de lecture....

 

Cook-3-186x300

 

 

Quatrième de couverture :


Août 1926. Chatham, Nouvelle-Angleterre, à quelques encablures du cap Cod : son église, son port de pêche et son école de garçons, fondée par Arthur Griswald, qui la dirige avec droiture et vertu. L'arrivée de la belle Mlle Channing, venue d'Afrique pour enseigner les arts plastiques à Chatham School, paraît anodine en soi, mais un an plus tard, dans cette petite ville paisible, il y aura eu plusieurs morts. Henry, le fils adolescent de M Griswald, est vite fasciné par celle qui va lui enseigner le dessin et lui faire découvrir qu'il faut " vivre ses passions jusqu'au bout ". Du coup, l'idéal de vie digne et conventionnelle que prône son père lui semble être un carcan. Henry assiste, complice muet et narrateur peu fiable, à la naissance d'un amour tragique entre Mlle Channing et M Reed, le professeur de lettres qui vit au bord du Noir-Etang avec sa femme et sa fille. Il voit en eux " deux figures romantiques, des versions modernes de Catherine et de Heathcliff ". Mais l'adultère est mal vu à l'époque, et après le drame qui entraine la chute de Chatham School, le lecteur ne peut que se demander, tout comme le procureur : " Que s'est-il réellement passé au Noir-Etang ce jour-là ? "
Utilisant avec une subtilité machiavélique la palette des apparences, des dits et des non-dits, Thomas H. Cook allie à une tragédie passionnelle digne des classiques du XIXe siècle un suspense d’une ambiguïté insoutenable.

 

Une pure merveille, un délicieux moment, même si la construction est un peu déroutante au début

C'est une écriture délicate, une observation des sentiments et des émotions qui m'a évoqué Raison et sentiments, cette même pudeur dans leur restitution.

La construction, faite de flash back nous amène d'emblée à la conclusion.... la fin ne pourra être que dramatique, même si le dernier rebondissement nous surprend.

Je n'avais rien lu de cet auteur mais j'ai envie de me plonger dans Les liens du sang et Les leçons du mal

 

 

Dans un autre genre, le dernier volet d'Arnaldur Indridason

 

la-muraille-de-lave,M88140

 

Quatrième de couverture:

La Muraille de lave à laquelle fait allusion le titre est une falaise de basalte au pied de laquelle un tourbillon violent engloutit toutes les embarcations qui s’approchent. C’est aussi le surnom qui a été donné au siège social d’une grande banque, à l’architecture sombre et aux pratiques discutables.

Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son enfance et il a disparu, mais son équipe continue à travailler. Tandis que Elinborg, la fine cuisinière, s’occupe d’une affaire de viol (La Rivière noire), Sigurdur Oli, le moderne formé aux États-Unis, reconnaît par hasard dans la rue l’un des témoins de l’affaire de pédophilie en partie résolue dans La Voix. Ce même jour, un ami lui demande d’aider un couple de cadres qui, pratiquant l’échangisme, fait l’objet d’un chantage. Troublé par ses problèmes de nouveau divorcé, Sigurdur Oli va cependant aller jusqu’au bout d’une histoire qui lui révèle la cupidité qui s’est emparée de la société islandaise avec l’expansion mondiale des modèles financiers.

Commencé comme un polar classique, La Muraille de lave tisse les trames de plusieurs affaires et entraîne le lecteur dans les tourbillons de la perte de critères moraux et de l’impudeur de l’amour de l’argent.

Juste après La rivière noire, il met en vedette le second d'Erlandur, toujours en vacances

C'est donc au tour de Sigurdur Oli d'être sur le devant de la scène. Un peu "tête à claques" jusque là, il prend une autre dimension à nos yeux et nous le rechercherons dans les prochains livres !

L'intrigue mèle comme toujours plusieurs histoires, une affaire de chantage, une disparition de banquier dans le monde de la finance islandaise et celle d'un petit garçon abusé

 

L'écriture est enlevée et les intrigues savamment documentées. Nous sommes au huitième volume de cette saga policière islandaise et nous n'avons pas le sentiment qu'elle s'essouffle !

Toujours aussi noir et aussi cru, un bon roman pour ma part

 

 

 

Publicité
Commentaires
M
Tu me donnes bien envie de lire T Cook, je l'ai déjà vu sur le portant à la bibliothèque mais jamais feuilleté<br /> <br /> J'ai une grosse pile en ce moment...
Répondre
C
Ils ont l air bien ces livres. J ai un achat à France L. Ça me donne des idees
Répondre
Mina et lili s'occupent....
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 313 769
Publicité